L’homéopathie dans le domaine de la pédiatrie
Selon une enquête IFOP, près de 30% des foyers avec au moins un enfant de moins de 15 ans utiliserait l’homéopathie, comparé à seulement 21% pour les foyers sans enfant. Cela démontre l’importance de cette approche thérapeutique dans le domaine de la pédiatrie.
L’homéopathie est particulièrement adaptée à la petite enfance, allant de la naissance jusqu’à l’âge scolaire, en raison de la non-toxicité des médicaments utilisés. Cette période est cruciale car c’est à ce moment que l’enfant développe ses propres défenses immunitaires à travers les maladies d’adaptation, telles que les rhinopharyngites, les otites, les bronchites, et les laryngites.
Le système immunitaire des enfants de six mois et moins est souvent fragile, à moins qu’ils n’aient bénéficié d’un allaitement prolongé. De plus, c’est à cet âge qu’ils commencent à être confrontés à la séparation de leurs parents et à l’entrée dans la collectivité, comme une crèche. Pour les « bébés de printemps », l’automne représente une saison dangereuse avec son lot de virus. Les mamans ont alors tendance à passer beaucoup de temps chez le médecin, et l’enfant risque d’être souvent traité aux antibiotiques par un médecin non initié à l’homéopathie. Or, l’homéopathie a fait ses preuves scientifiquement dans le domaine de la petite enfance et est efficace pour la prévention et le traitement des crises aiguës.
Les mamans sont souvent familiarisées avec des remèdes homéopathiques courants tels que Chamomilla pour les premières dents et Cocculine contre le mal des transports. L’homéopathie est particulièrement adaptée aux jeunes enfants, dont l’organisme est sain et réactif, car elle stimule les défenses naturelles qui se développent dans un organisme neuf.
Domaines d’application de l’homéopathie
L’homéopathie peut traiter les maladies d’adaptation de l’enfant, ainsi que les troubles du comportement tels que les problèmes de sommeil, la colère et la peur. Cependant, il est important de noter que lorsque la réponse à l’homéopathie est insuffisante, il est nécessaire de recourir aux traitements classiques ou d’associer l’allopathie et l’homéopathie. Par exemple, en cas de bronchite, de laryngite, d’otite persistante ou de gastro-entérite avec risque de déshydratation, il est important de passer à des traitements classiques pour éviter des complications graves.
Il est essentiel pour les parents et les médecins d’être mesurés dans l’utilisation de l’homéopathie, car un acharnement exclusif peut entraîner des dangers ou des complications graves. Un bon médecin homéopathe, tout comme une maman qui préfère l’homéopathie, saura adapter les traitements de manière appropriée.
Quand et comment prendre un traitement homéopathique ?
En pratique, il est recommandé de prendre le médicament homéopathique avec une bouche propre, loin des repas ou des boissons (15 minutes avant ou après un repas). Il peut être donné dissous dans un biberon d’eau ou écrasé en poudre entre deux cuillères.
Les critères de prescriptions de l’homéopathie
Les médicaments homéopathiques sont prescrits selon cinq critères :
- Le choix du médicament en fonction du principe de similitude.
- La dilution appropriée, basée sur les symptômes physiques, fonctionnels ou comportementaux.
- La fréquence d’administration en fonction de l’acuité des symptômes.
- La quantité, avec 5 granules par prise pour les enfants.
- La durée, avec des prises qui seront espacées au fur et à mesure de l’amélioration.